Dans le schéma de poursuite de destruction des services pour l'école, le ministre privatise les services de gestion des remplaçants plutôt que de créer des postes !
Communiqué SNUDI-FO intégral en PJ.
Depuis
quelques semaines, la presse se fait le relais de la propagande
ministérielle vantant les mérites de cette gestion 2.0
privée qui viendrait résoudre toutes les difficultés
auxquelles sont confrontés les personnels en termes de
remplacement.
De qui se moque-t-on ? Pour améliorer le remplacement, le ministre crée-t-il les postes nécessaires ? Non !
Alors que, de nouveau, des milliers d’enseignants ne sont pas remplacés chaque jour, avec leurs élèves répartis dans les autres classes, la question centrale est celle du manque de personnels et notamment de remplaçants !
Et dans le même temps, le ministre ose nous ressortir la grosse ficelle de désorganisation des services pour mieux privatiser !
FO, qui n'a pas participé à la mascarade de co-gestion organisée dans le cadre du Grenelle, maintient ses revendications :
Le
SNUDI-FO est au côté des personnels pour obtenir
satisfaction. Il exige :
- la création massive de postes
notamment de remplaçants ;
- le maintien ou le retour de
la distinction ZIL et BD effective ;
- le retour à la
gestion par les services de l’Education Nationale de tous les
remplaçants.
Revalorisation des ISSR :
la
FNEC FP-FO défend le pouvoir d’achat des
personnels.
Lors d’une audience au ministère du 18
mars, la FNEC FP-FO a rappelé qu’elle revendique sans
relâche avec sa fédération générale
de fonctionnaires, le dégel du point d’indice d’au
moins 20 % pour compenser la perte de pouvoir d’achat.
En
cette période d’augmentation sans précédent
du prix de l’essence, et alors que le gouvernement a décidé
de revaloriser de 10 % les frais de déplacement ce qui est
encore tout à fait insuffisant, la FNEC FP-FO a exigé
une augmentation significative de l’indemnité de
sujétion spéciale de remplacement par la revalorisation
du taux journalier moyen de l’ISSR, qui n’a pas été
augmenté depuis de très nombreuses années.
Le
ministère a dit entendre notre demande concernant l’ISSR.
Elle est à l’étude pour vérifier sa
faisabilité en raison du coût...